vendredi 4 avril 2008

Comment se tenir au courant?

On ne peut se le cacher, tout ce qui a trait à la technologie ne cesse d’évoluer jour après jour. Je crois sincèrement qu’en tant que future enseignante, j’ai comme responsabilité de me tenir au courant et à jour de tout ce qui se fait de nouveau dans le domaine. Mais, comment m’y prendre pour rester au fait des derniers progrès? Pour moi, une des premières choses à faire est d’utiliser Internet le plus souvent possible aussi bien en navigant au hasard qu’en cherchant des sujets qui m’intéressent. De plus, s’abonner à des serveurs de listes traitant de la technologie en éducation, tel que Comité Réseau des Universités est une avenue qui me semble pertinente. Suivre des cours de formation à distance sur Internet est aussi une approche à privilégier. Toutefois, la voie qui me semble la plus efficace pour me tenir au courant de tout ce qui se fait de nouveau en technologie, et ce, en lien avec l’éducation est de prendre chaque jour un moment pour surfer dans Internet afin de découvrir des sites qui pourraient m’être utiles en classe. Dès qu’une adresse URL est recommandée, je me dois de visiter le site immédiatement et s’il m’intéresse, l’ajouter à mes signets (que je peux échanger évidemment avec d’autres).

De nos jours tout change tellement vite que le simple fait de vouloir suivre le rythme représente un défi continuel particulièrement lorsque l’on parle de technologie. Je pense que tout enseignant ou futur enseignant ne doit en aucun cas se laisser berner par ce défi et trouver ses propres moyens de le relever. Un défi qui une fois surmonté aura un bénéfice non seulement pour l’enseignant, mais aussi pour les élèves.

mercredi 26 mars 2008

Le « cyber-plagiat » : un piège à éviter

Il ne faut pas se le cacher, les TIC ont révolutionné le plagiat en le rendant d’une grande simplicité. Le copiage intégral de plusieurs pages d’un livre ou du travail d’un autre élève est maintenant un jeu d’enfant. Avec Internet et les fonctions « copier » et « coller », plus besoin de taper un texte : il suffit de visiter quelques sites Web, de consulter des encyclopédies libres, de prendre quelques phrases ici et là en les copiant et le tour est joué! Des échanges de travaux peuvent se faire aussi facilement. Il existe même des sites dans Internet spécialement dédiés à cet usage, où les élèves peuvent commander, échanger ou acheter des travaux (Oboulo, Zétud.net, Mémopage, e-gruge, Atheex, Répertoire des répertoires de thèses, Cyberthèses, CITHER). Comme future enseignante, il est évident que je devrai porter une attention particulière à cet obstacle irritant que je risque de rencontrer dans l’utilisation des TIC à des fins pédagogiques. Je devrais être en mesure de planifier des activités tout en minimisant cet aspect déplaisant qu’est le plagiat. Selon moi, il s’avère important pour tout bon professeur d’utiliser des moyens afin de prévenir et de détecter le « cyber-plagiat » en vue de l’éviter et de ne pas se laisser berner par ce dernier. Alors qu’attend-on nous?

Pour en savoir plus (informations, trucs, conseils)

Clic

« Le plagiat avec Internet, des solutions »

Le Saut Quantique

« Dossier : Tricherie sur Internet »

L’infobourg

« Internet. Un outil pour tricher? »

NOUVO

« Internet, copier-coller-tricher »

Sébastien Brousseau

« Internet : une échappatoire académique? »

ThoT

« Étudier, rédiger, plagier, tricher, empêcher la triche ou ne pas tricher. Des ressources.. »

samedi 22 mars 2008

Les Archives de Radio-Canada: du divertissement à la pédagogie

http://archives.radio-canada.ca/pour_les_profs

La voûte des archives de Radio-Canada que l’on retrouve sur Internet renferme l’une des dix plus grandes collections d’archives radiophoniques et télévisuelles au monde (12 000). Pour les futurs enseignants, je considère que ce site est un outil très intéressant, voire indispensable, étant donné qu’il met à notre disposition de nombreux scénarios d’apprentissage, et ce, autant pour le primaire, le secondaire et le collégial. Les scénarios qu’on y retrouve rejoignent principalement le domaine de formation des médias, mais suggèrent de nombreux points d’encrage dans d’autres domaines tels : univers social, langues, arts, développement de la personne, science et technologie et mathématique. Ils visent aussi différentes compétences transversales particulièrement celui qui rejoint les TIC. De plus, la recherche d’un scénario en particulier s’avère facile pour les Internautes, puisqu’ils sont classés par disciplines, par cycles et par types d’activités : capsule, mission et cyberquête. Bref, je vous invite à aller explorer ce site qui offre non seulement des activités pédagogiques, mais aussi des heures de divertissement et d’informations.

lundi 17 mars 2008

L’exploration de Microsoft Excel

Lors du dernier cours les ordinateurs à l’école, nous avons vaguement exploré le logiciel Excel et laissez-moi vous dire que j’ai été impressionnée. C’est un logiciel qui nous offre plusieurs possibilités d’utilisation et qui me semble facile à apprendre. Ce tableur gigantesque (65 536 lignes, 256 colonnes, jusqu'à la version 2007, dont le maximum de feuilles par classeur est limité par la quantité de mémoires disponibles), nous offre la possibilité de faire des graphiques, des tableaux, des macros (programmation), des calendriers et par-dessus tout, il permet de faire des calculs de toutes sortes. En effet, il est possible de faire calculer beaucoup de choses à Excel en tapant simplement une formule. Il me semble que ce logiciel doit avoir un grand potentiel en milieu scolaire particulièrement concernant la compilation des évaluations (formatives ou sommatives). Que ce soit à l’aide de graphiques ou de tableaux, il devient facile de voir rapidement où il y a des faiblesses ou des forces chez les élèves ainsi que le pourcentage d’atteinte de chacun d’eux. En gros, je crois que ce logiciel me sera fort utile lorsque je serai enseignante donc je me dois de commencer tout de suite à l’explorer davantage.

Microsoft.com

Site officiel de Microsoft Excel

Wikipédia.org

Microsoft Excel (Wikipédia)

lundi 3 mars 2008

One Laptop Per Child

Un projet pour rapprocher les jeunes de la terre

http://www.laptopgiving.org/fr/index.php

http://www.laptop.org/index.fr.html

One laptop per child (OLPC) est une association à but non lucratif, fondée en 2005, afin de promouvoir le projet du portable à moins de 100 dollars. Malgré un prix actuel avoisinant les 150 $, c’est un ordinateur à la fois économique, écologique et relié à Internet destiné aux jeunes scolarisés dans des pays en voie de développement. OLPC a pour objectif d’apporter la connaissance, le savoir et l’information aux enfants autour du globe. Plusieurs pays font présentement l’essai du prototype portable de l’OLPC, le XO, tels le Brésil, l’Argentine, la Chine, l’Afrique du sud et plusieurs autres.

Pourquoi ne pas saisir cette opportunité et réaliser un projet en salle de classe avec nos élèves pour communiquer avec ces enfants des autres pays. Je trouve qu’il serait intéressant d’amener les élèves à partager avec les enfants qui profitent des ordinateurs de l’OLPC. Quelle belle expérience que cela pourrait être pour les étudiants d’ici! Ceux-ci développeraient, sans aucun doute, leur ouverture au monde. Un projet qui valoriserait les différences culturelles de l’humanité, le sentiment d’appartenance à l’humanité et à la planète.

lundi 25 février 2008

« Échanger et co-construire en ligne… via les logiciels libres »

Article de Renée-Marie Fountain (Québec français 137, p. 81)

L’article de Renée-Marie Fountain m’amène beaucoup à réfléchir sur mon rôle en tant que future enseignante concernant la qualité de la langue lors d’utilisation de sites interactifs en salle de classe. D’après l’auteure, l’intégration de ces outils permet de s’exprimer et de privilégier l’autonomie, la responsabilité de l’élève. Par contre, le processus qui consiste à rendre les textes des élèves à l’espace public, reste un défi de taille concernant la langue. Les propos mentionnés par Fountain démontrent que les élèves se démotivent lorsque le processus de correction est mis en oeuvre. De plus, il est clairement mentionné, par les citations, que les élèves se sentent brimés dans leur liberté d’expression lors de ce processus.

Toutefois, tout en prenant en considération de ce que présente Fountain, je considère que le français, dans l’utilisation des sites interactifs en classe, devrait être impeccable. Malgré ce principe fondamental en enseignement, je devrais essayer de les pousser à s’exprimer sans barrière. Il est de mon devoir de valoriser la langue française particulièrement dans un milieu minoritaire. Mon rôle étant tel, je me dois de trouver des moyens de ne pas nuire à leur liberté d’expression et de les motiver à bien écrire le français. L’utilisation des sites interactifs est, selon moi, un bon processus d’apprentissage, mais c’est aussi un divertissement pour les élèves qui l’utilisent principalement comme tel. C’est un rôle qui relève non seulement de l’enseignante, mais aussi des parents. Eux aussi doivent valoriser le bon français dans l’écriture puisque c’est surtout à la maison que les élèves utilisent ces technologies.


Exemple d’un site collectif et public (Institut St-Joseph) où la qualité du français est importante et qui ne vient pas nuire à la liberté d’expression de l’écrivain.

Classe Démocra-TIC


lundi 11 février 2008

Le potentiel pédagogique du cybercarnet

Cette semaine, notre groupe classe du cours « les ordinateurs à l’école » a été amené à explorer et échanger des commentaires sur nos blogues personnels. Pour moi, cette expérience fut en quelque sorte une révélation. En effet, j’ai pris davantage conscience du potentiel pédagogique que peut avoir l’utilisation des cybercarnets en classe. En plus de toutes les fonctionnalités offertes par les blogues (ex : projets spéciaux, s’exprimer, encyclopédie, etc.), la fonction des commentaires favorise l’interaction et la communication. Le blogue pourrait servir, selon moi, d’espace de communication entre le professeur et l’élève, entre les apprenants de la classe, entre les autres écoles et pourquoi pas, pour créer des colloques virtuels avec invités ou débats. Je crois que les apprentissages de tous et chacun se verront certainement améliorés grâce à ces échanges. Je reconnais davantage les intérêts pédagogiques que leurs usages, très variés induisent. Que ce soit pour l’enseignant, la classe et l’apprenant, le blogue a un avantage que l’on ne peut négliger. D’ailleurs, sur ce sujet, je vous conseillerai d’aller jeter un petit coup d’œil à l’organisateur graphique de Roberto Gauvin (directeur d’école au centre d’apprentissage du Haut-Madawaska, N.-B.) où il nous présente plusieurs exemples d’utilisation du cybercarnet en milieu scolaire.