lundi 25 février 2008

« Échanger et co-construire en ligne… via les logiciels libres »

Article de Renée-Marie Fountain (Québec français 137, p. 81)

L’article de Renée-Marie Fountain m’amène beaucoup à réfléchir sur mon rôle en tant que future enseignante concernant la qualité de la langue lors d’utilisation de sites interactifs en salle de classe. D’après l’auteure, l’intégration de ces outils permet de s’exprimer et de privilégier l’autonomie, la responsabilité de l’élève. Par contre, le processus qui consiste à rendre les textes des élèves à l’espace public, reste un défi de taille concernant la langue. Les propos mentionnés par Fountain démontrent que les élèves se démotivent lorsque le processus de correction est mis en oeuvre. De plus, il est clairement mentionné, par les citations, que les élèves se sentent brimés dans leur liberté d’expression lors de ce processus.

Toutefois, tout en prenant en considération de ce que présente Fountain, je considère que le français, dans l’utilisation des sites interactifs en classe, devrait être impeccable. Malgré ce principe fondamental en enseignement, je devrais essayer de les pousser à s’exprimer sans barrière. Il est de mon devoir de valoriser la langue française particulièrement dans un milieu minoritaire. Mon rôle étant tel, je me dois de trouver des moyens de ne pas nuire à leur liberté d’expression et de les motiver à bien écrire le français. L’utilisation des sites interactifs est, selon moi, un bon processus d’apprentissage, mais c’est aussi un divertissement pour les élèves qui l’utilisent principalement comme tel. C’est un rôle qui relève non seulement de l’enseignante, mais aussi des parents. Eux aussi doivent valoriser le bon français dans l’écriture puisque c’est surtout à la maison que les élèves utilisent ces technologies.


Exemple d’un site collectif et public (Institut St-Joseph) où la qualité du français est importante et qui ne vient pas nuire à la liberté d’expression de l’écrivain.

Classe Démocra-TIC


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